L'envie
ça commence doucement,
Comme le souffle du vent.
Et puis lentement,
ça vous prend au dedans.
Elle grandit cette envie,
Elle vous fait peur
Mais vous rempli de chaleur.
Vous ne voulez pas y penser
Et essayez de la chasser ;
Car plus vous y penserez
Et moins ça va marcher.
Alors vous oubliez,
Seulement pour quelques heures,
Ce à quoi vous revez
Au plus profond de votre coeur.
Mais elle revient à pas de loup,
Cette envie que vous voulez fuir,
Elle frappe à grands coups
Et vous fait de plus en plus souffrir.
Ne pas comprendre pourquoi,
Elles, et pas moi...
S'interroger,
S'en vouloir,
Ne plus s'aimer
Meme devant le miroir.
En vouloir à votre corps
Qui ne fait aucun efforts...
...Quand revient cette envie,
Vous ne pensez plus qu'à ça,
Avoir un tout petit
Et le serrer dans vos bras.
Le caliner doucement
En lui chantant des berceuses
Et seulement à ce moment,
Vous seriez enfin
La plus heureuse...
...des MAMANS...